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lundi 25 avril 2016

Transformation personne physique en SARL, les étapes juridiques et fiscales



Transformation personne physique en SARL, les etapes juridiques et fiscales

1ere  etape :

A-     dénomination de la SARL

2éme etape :

A-     Direction des impots « personne physique »

·         Demande d’attestation fiscame personne physique (objet transformation )
·         Demande de radiation de la patente suite a la transformation
·         Demande de patente personne physique

B-      Direction des impots des sociétés

·         Demande de transformation de la personne physique a la SARL (demande simple)
·         Copie patente personne physique
·         Copie de derniere bilan personne physique
·         Copie attestation fiscale personne physique
·         CIN des associes
·         Etablissement des 6 status de la SARL
·         Contrat de bail enregistré
·         6 acte de transformation
·         Rapport d’evaluation commissaire au apports

3éme etape :

Tribunal de commerce (service personne physique)

·         Déclaration de modificationtransformation
·         CIN légalisé
·         Acte de transformation

Tribunal de commerce (service société)

·         M7 persoone physique originale précise la transformation en SARL
·         Déclaration d’immatriculation
·         Certificat négatif originale
·         2 statuts originaux
·         2 acte de transformation
·         Patente originale de la SARL
·         Cetificat de dépot

jeudi 21 avril 2016



COMMENT OBTENIR LE REMBOURSEMENT DE TAXE ?
DISPOSITIONS GENERALES :
1-Déposer une demande auprès du service local des impôts dont dépend le bénéficiaire :
a) La demande de remboursement visée au 1° de l'article 103 du C.G.I qui concerne les opérations réalisées sous le bénéfice des exonérations et/ou du régime suspensif prévus aux articles 92 et 94 du C.G.I, doit être formulée sur ou d’après un imprimé établi par l’Administration, et déposée auprès du service local des impôts dont dépend le bénéficiaire, accompagnée de la déclaration de chiffre d'affaires visée à l'article 111 du C.G.I et des pièces justificatives constituant le dossier de remboursement prévues par l'article 25 I 1° et 2° du décret n°2.06.574 du 10 hija 1427 (31 Décembre 2006 ) pris pour l'application de la T.V.A10 .
b) La demande de remboursement du crédit de T.V.A, visée à l’article 103-2° du C.G.I concernant le cas de cessation d'activité taxable, doit être établie dans les conditions prévues aux 1° et 2° du I de l'article 25 du décret précité et doit être accompagnée de la déclaration de cessation d’activité, visée au 2ème alinéa de l’article 114 du Code Général des Impôts.
c) La demande de remboursement faite par les entreprises assujetties, qui ont acquitté la taxe à l’occasion de l’importation ou de l’acquisition locale des biens visés à l’article 92-I-6°11 ci-dessus et à l’article 123-22° doit être établie dans les conditions prévues aux 1° et 2° du I de l'article 25 du décret précité.
d) La demande de remboursement visée à l’article 103-4° faite par les entreprises de crédit-bail (leasing) qui désirent bénéficier du droit au remboursement relatif au crédit de taxe déductible non imputable doit être établie selon les modalités prévues aux 1° et 2° du I de l'article 25 du décret précité .
10 Voir en annexe 2 les dispositions réglementaires.
11 Voir en annexe 1 les dispositions législatives.

La demande de remboursement doit être déposée auprès du service local des impôts dont dépend le bénéficiaire, à la fin de chaque trimestre de l’année civile au titre des opérations réalisées au cours du ou des trimestres écoulés.
e) la demande de remboursement visée à l’article 103bis doit être déposée trimestriellement auprès du service local des impôts, dont relève l’assujetti, au cours du mois qui suit le trimestre au cours duquel la déclaration du chiffre d’affaires fait apparaitre un crédit de taxe non imputable au titre des biens d’investissement.
Cet article précise que le crédit de taxe déductible demandé en remboursement ne doit pas faire l’objet d’imputation. Les contribuables sont tenus de procéder à l’annulation dudit crédit sur la déclaration du chiffre d’affaires du mois ou du trimestre qui suit le trimestre ayant dégagé un crédit de taxe donnant lieu au remboursement.
Il est à rappeler, que les taxes réglées antérieurement au trimestre objet de la demande de remboursement, ne sont pas remboursables en application des dispositions de cet article. Néanmoins, ces taxes demeurent imputables.
f) La demande de remboursement de la taxe ayant grevé les opérations visées aux articles 92 (I- 28°)12 et 247- XII13 du code général des impôts doit être établie sur un imprimé modèle fourni à cet effet par l’administration et déposé auprès du service local des impôts dont dépend le bénéficiaire.
Cette demande doit être effectuée dans un délai n’excédant pas l’année suivant le trimestre pour lequel le remboursement est demandé.
Ce délai ne doit pas excéder une année à compter de la date de la délivrance du permis d’habiter pour le remboursement relatif à la construction de logements à faible valeur immobilière prévu à l’article 247-XII précité.
2-Présenter les pièces justificatives :
2-1- Justification du chiffre d’affaires :
2-1-1 Pour les exportations :
a) Factures de vente :
Les factures de vente à présenter sont celles inscrites sur le compte vente de l’exportateur.
En cas d’exportation de produits par l’intermédiaire de commissionnaire, le vendeur doit délivrer à celui-ci une facture contenant le détail et le prix des objets ou marchandises livrés, ainsi que l’indication, soit des nom et adresse de la personne pour le compte de laquelle la livraison a été faite au commissionnaire, soit de la contremarque ou de tout autre signe analogue servant au commissionnaire à désigner cette personne.
De son côté, le commissionnaire doit tenir un registre identique à celui prévu à l’alinéa précédent et il doit remettre à son commettant une attestation valable pendant l’année de sa délivrance et par laquelle il s’engage à verser la taxe et les pénalités exigibles, dans le cas où la marchandise ne serait pas exportée.
b) Avis d'exportation :
12 Les opérations de cession de logements sociaux à usage d’habitation principale dont la superficie couverte est comprise entre cinquante (50) et quatre-vingt (80) m2 et le prix de vente n’excède pas deux cent cinquante mille (250.000) dirhams, hors taxe sur la valeur ajoutée. Cette exonération est subordonnée aux conditions prévues à l’article 93-I.
13 Voir en annexe n°1 les dispositions législatives.

Les exportateurs qui désirent bénéficier du remboursement doivent présenter, à l'appui de la déclaration de sortie, des avis d'exportation visés par l’Administration des Douanes et des Impôts Indirects.
Lorsqu'il s'agit d'expéditions par colis postaux, l'exportateur doit produire les récépissés de dépôt à la poste. A défaut des pièces énumérées ci-dessus, l'exportateur doit produire à titre exceptionnel les attestations d'exportation délivrées par l'A.D.I.I, qui garantissent l'exportation effective des produits pour lesquels le remboursement est demandé.
c) Relevés des factures
Les avis d'exportation et les copies de factures de vente, doivent être récapitulés sur des relevés distincts.
Ces relevés sont servis en établissant la distinction entre les différentes espèces de produits et opérations suivant le taux d'imposition qui leur est applicable.
Pour les exportateurs de services, y compris les transporteurs internationaux, il leur est demandé en guise de justification de chiffre d'affaires réalisé à l'exportation de produire :
-  les copies de contrats passés avec l'étranger ;
-  les factures de vente, ces factures de vente doivent comporter le numéro et la date de l’admission temporaire dans le cas d’exportation de marchandises placées sous le régime suspensif en douane ;
-  les relevés ainsi que les avis de crédit bancaire ;
-  les documents visés par l'office des changes, avis de cession de devises par la banque à sa clientèle (modèle appelé formule II ou formule III) ou par tout autre organisme habilité à cet effet justifiant le rapatriement de devises.
2-1-2- Pour les ventes locales exonérées :
a) Factures et relevés des ventes :
A l’instar des exportateurs, les bénéficiaires du remboursement doivent produire des copies des factures de vente justifiant le chiffre d’affaires déclaré qui constitue en fait le plafond du remboursement. Ces copies de factures doivent être récapitulées sur un relevé par nature de produits.
b) Attestations d’exonération :
Pour prétendre au remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée, les fournisseurs des entreprises exportatrices de produits ou de services bénéficiant de l’achat en suspension de la TVA en vertu des dispositions de l’article 94 du C.G.I, doivent présenter un exemplaire de l’attestation nominative délivrée à leur client par le service local des impôts.
De même, les fournisseurs des entreprises bénéficiant de l’exonération de la TVA avec formalité en vertu de l’article 92 du C.G.I, doivent présenter également un exemplaire de l’attestation d’exonération.
2-2- Justification des achats :
Le droit au remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée constitue dans le cas où il est prévu, le prolongement du droit à déduction visé à l'article 101 du C.G.I. Il s'agit de la taxe sur la valeur ajoutée ayant grevé les éléments du prix des opérations ouvrant droit au remboursement.
Il s'agit de la TVA ayant grevé tous les éléments constitutifs du prix de revient:
-  les matières premières ;
-  les emballages ;
-  les prestations de services ;

-  les frais généraux ;
-  les immobilisations.
Ne peuvent bénéficier du remboursement, les taxes qui sont exclues du droit à déduction énumérées à l’article 106 du C.G.I.
Ainsi n’ouvre pas droit à déduction, la taxe ayant grevé :
1°- les biens, produits, matières et services non utilisés pour les besoins de l’exploitation ;
2°- les immeubles et locaux non liés à l’exploitation ;
3°- les véhicules de transport de personnes, à l’exclusion de ceux utilisés pour les besoins du transport public ou du transport collectif du personnel des entreprises ;
4°- les produits pétroliers non utilisés comme combustibles, matières premières ou agents de fabrication, à l’exclusion du :
-  gasoil utilisé pour les besoins d’exploitation des véhicules de transport collectif routier des personnes et des marchandises ainsi que le transport routier des marchandises effectué par les assujettis pour leur compte et par leurs propres moyens ;
-  gasoil utilisé pour les besoins d’exploitation des véhicules de transport ferroviaire des personnes et des marchandises ;
-  gasoil et kérosène utilisés pour les besoins du transport aérien.
5°- les achats et prestations revêtant un caractère de libéralité ;
6°- les frais de mission, de réception ou de représentation ;
7º- Les prestations de services rendues par tout agent démarcheur ou courtier d’assurances à raison de contrats apportés par lui à une entreprise d’assurances ;
8º- les livraisons et les ventes autrement qu’à consommer sur place, portant sur les vins et les boissons alcoolisées, ainsi que les livraisons et les ventes de tous ouvrages ou articles, autres que les outils, composés en tout ou en partie d’or, de platine ou d’argent.
2-2-1 Importations directes :
Pour les produits importés directement par les bénéficiaires du remboursement, le versement de la taxe sur la valeur ajoutée à l'entrée au Maroc, est justifié par la production des factures d'achat et de la déclaration d'importation ainsi que les quittances de la douane et un relevé comportant les références de chaque importation.
Il s'agit d'un document établi d'après les quittances délivrées par l’A.D.I.I et dont l'établissement ne paraît poser aucun problème particulier.14
Pour bénéficier du remboursement prévu à l’article 103bis, les factures d’achat des biens d’équipement, matériels et outillages, les déclarations d’importation et des quittances de douane doivent être établies au nom du bénéficiaire en indiquant le règlement de la taxe sur la valeur ajoutée y afférente. Dans le cas où il s’agit de plusieurs importations, un relevé doit être joint aux documents précités mentionnant, pour chaque importation, le numéro de la déclaration d’importation, le numéro et la date de quittance de douane constatant le paiement définitif des droits et la nature exacte des biens d’équipement, matériels et outillages, la valeur retenue pour le calcul de la TVA et le montant de celle qui a été versée.
2-2-2 Achats à l'intérieur :
Pour les achats au Maroc, les bénéficiaires du remboursement doivent joindre à leur dossier, en sus du relevé des achats, toutes les factures d'achat au Maroc ou mémoires effectués
14 Doivent, éventuellement, être jointes au dossier de remboursement, les factures des admissions temporaires (A.T).

en taxe acquittée, ainsi que celles réalisées en suspension ou en exonération de la TVA appuyées des exemplaires des attestations d’exonération correspondantes.
L’original des factures d’achat doit comporter toutes les indications et les références comme celles exigées en matière de déduction.
Dès lors, tous les achats pour lesquels les bénéficiaires ne fournissent pas la facture originale ou si la facture est incomplète, doivent être formellement exclus du remboursement.
En pratique, si les justifications exigées sont ultérieurement produites, elles feront l’objet d’une nouvelle demande de remboursement à déposer dans le délai d’une année à compter de la date de la remise des états de rejets.
En principe, la présentation de la facture d’achat originale est exigée.
A défaut, le bénéficiaire du remboursement doit :
- produire la copie de la facture d’achat ;
- joindre l'original de la facture du fournisseur.
Le service procède au rapprochement de l'original et de la copie de facture d’achat et l'agent liquidateur appose sur ladite copie, la mention « vu conforme » suivie de son nom et de sa signature.
Pour bénéficier du remboursement prévu à l’article 103bis les achats locaux doivent être justifiés par des factures d’achats des biens d’équipement, matériels et outillages ou les mémoires et décomptes provisoires des travaux de construction ouvrant droit au remboursement, accompagnés, dans le cas de plusieurs acquisitions, d’un relevé récapitulatif comportant la référence aux factures ou mémoires, le numéro d’identification fiscale du fournisseur, la nature exacte des biens acquis, le montant hors taxe, le montant de la TVA correspondante ainsi que la référence et les modalités de paiement se rapportant à ces factures ou mémoires.
Les personnes réalisant les opérations de logements sociaux visées aux articles 92 (I- 28°) et 247- XII du code général des impôts doivent fournir en plus des justificatifs de leurs achats de biens et services visés à l’article 25 du décret n°2-06-57415, les documents ci-après :
- copie certifiée conforme du permis de construire accompagnée du plan de construction ;
- copie certifiée conforme du permis d’habiter ;
- copie certifiée conforme du contrat de vente.

mardi 5 avril 2016

Demande de restitution de l’impôt sur le revenu dans le cas d’acquisition ou de construction de logement à usage d’habitation principale au titre des intérêts de prêts ou de la rémunération convenue dans le cadre d’un contrat « Mourabaha » 

Demande de restitution de l’impôt sur le revenu

 

Le demandeur

La personne concernée

Documents exigés

  • Une déclaration sur l’honneur (Modèle AJ P030), signée et légalisée ;
  • La (ou les) déclaration(s) annuelle(s) du revenu global (ModèleADP010) des années objet de la demande de restitution ;
  • Une copie de la CNI portant l’adresse du bien objet de la restitution ;
  • En cas de discordance entre l’adresse de bien et celle figurant sur la CNI, produire l’historique de consommation de l’eau et de l’électricité;
  • Un certificat de résidence annuel à l’adresse figurant sur la CNI pour les contribuables ne disposant pas de la carte d’identité nationale électronique ;
  • L’attestation de salaire pour les fonctionnaires ou l’attestation de salaire homologuée par le service d’assiette pour les salariés du secteur privé  ou l’attestation de la pension de retraite (ces attestations doivent couvrir les années objet de la demande de restitution) ;
  • Le contrat de prêt, les attestations des intérêts et le tableau d’amortissement ;
  • Le contrat « mourabaha », les quittances de versement ou les avis de débit et le tableau faisant ressortir, annuellement, le coût d’acquisition du bien et la rémunération convenue d’avance ;
  • Le contrat d’acquisition ;
  • Le permis d’habiter ;
  • Une copie de l’autorisation de construire (dans le cas de construction) ;
  • Un relevé d’identité bancaire.

Frais

Néant

Lieu de dépôt

Le bureau d’accueil et de coordination se trouvant dans la direction régionale ou (inter) préfectorale du domicile fiscal ou du principal établissement du contribuable.

Lieu de délivrance

Le bureau d’accueil et de coordination mentionné ci- dessus.

Délai de traitement

Six (6) mois.

mercredi 30 mars 2016


la tva maroc, comptabilité , fiscalité


Déclaration de TVA


Attention, changement de protocole


A compter du 1er juin, la pièce jointe ne sera plus admise

Le relevé des déductions saisi directement sur la plateforme de la DGI
A partir du 1er juin prochain, la saisie des relevés de déduction de TVA sur un tableur et leur téléchargement en pièces jointes sur la plateforme de la Direction générale des impôts ne seront plus admis (Ph. Fotolia)
Les contribuables ont intérêt à s’y préparer dès maintenant. Une note interne de l’administration fiscale indique que le protocole de transmission des relevés de déduction de TVA changera à partir du 1er juin. Jusqu’à présent, les professionnels du chiffre avaient la possibilité de saisir leurs relevés sur des logiciels de traitement de tableaux tels qu’Excel ou Lotus avant de les télécharger en l’état sur la plateforme de télédéclaration de la Direction générale des impôts. Ce qui représente pour l’administration une masse de travail supplémentaire car les pièces téléchargées doivent être retraitées pour en extraire les données. D’où une perte de temps pour les préposés à la vérification des déclarations. De plus, chaque contribuable a sa propre façon de concevoir son relevé. La non-standardisation des tableaux rendait la tâche laborieuse pour le fisc. C’est la raison pour laquelle ce mode de transmission ne sera plus toléré dans deux mois. Les contribuables devront désormais passer soit par le mode EFI (échange de formulaires informatisé), soit par EDI (échange de données informatisé).

Le principe du protocole EFI consiste à saisir ses données directement sur le système Simpl TVA de la DGI. Ce qui suppose que l’entité dispose déjà d’un login et d’un mot de passe. Les contribuables ayant toujours effectué leur déclaration en ligne n’ont pas de souci à se faire.
En revanche, ceux qui avaient l’habitude de saisir leurs éléments sur un tableur classique de type Excel auront toujours la possibilité de le faire, mais ne pourront plus le télécharger. Ils devront obligatoirement le convertir vers le langage XML. «Les contribuables concernés devront acquérir une moulinette pour pouvoir convertir leurs fichiers au format XML. Ce n’est qu’à partir de ce moment qu’ils pourront télécharger leurs fichiers pour qu’ils soient pris en charge par la plateforme de la DGI», précise Mohamed Lahyani, expert-comptable.

Par conséquent, les contribuables devront investir dans l’achat d’une application informatique pour procéder à la conversion des tableaux de déduction de TVA. Sinon, les dossiers seront rejetés par l’administration fiscale.

Pourquoi un tel changement? Avec le changement de protocole de transmission des données, l’administration fiscale disposera directement de toutes les données concernant la déduction de TVA d’un contribuable. Elle pourra procéder à des recoupements et reconstituer le chiffre d’affaires des contribuables et même de leurs clients via une simple requête. Ce qui se traduira par le déclenchement d’un contrôle fiscal en cas de non-conformité des données. Par ailleurs, les contribuables habitués à gonfler leurs charges en abusant des fausses factures devront y réfléchir à deux reprises .

La déclaration fiscale et le paiement en ligne seront généralisés (hors forfait) à compter du 1er janvier 2017. Un texte réglementaire devra encore préciser les modalités de cette généralisation. Mais en attendant, les entreprises sont appelées à investir dans les équipements et la formation nécessaires à cette transition.
Les contribuables à la traîne.

Depuis son entrée en vigueur, le passage à la déclaration et au paiement en ligne a révélé au grand jour l’impréparation du tissu économique à l’utilisation des nouvelles technologies. Pour de nombreuses structures, l’acquisition d’un package, comprenant le hardware et le software, est un lourd investissement.
Les comptables affirment que même les entreprises devant passer à la télédéclaration conformément au calendrier prévu par l’administration fiscale n’ont toujours pas basculé. En tout cas, la loi de finances 2016 a prévu une majoration de 1% en cas d’infraction, sans que le montant ne soit inférieur à 1.000 DH. La même sanction s’applique pour les infractions en matière de télépaiement. Les deux sont recouvrées par voie de rôle sans procédur.

mercredi 23 mars 2016


La durée d’amortissement au maroc

comptabilité général [La durée d’amortissement ]
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Type d’immobilisation Durée d’amortissement
**constructions
Bâtiments Commerciaux 20 à 50 ans
Bâtiments industriels 20 ans
Bureaux 25 ans
Immeubles d'habitation 40 à 100 ans
Entrepôts 20 ans
Maçonnerie 15 ans
Agencements de bureaux 10 ans
Agencement léger 5 à 6,5 ans
Peintures, papiers-peints 3 à 5 ans
Revêtements de sols 5 ans
Mobilier de magasin 10 ans
Gros travaux dans locaux 5 à 10 ans
**Matériel et outillage
Matériel 6,5 à 10 ans
Outillage 5 à 10 ans
**Matériel de Bureau
Mobilier 10 ans
Photocopieur 5 ans
Matériel électrique 6,5 à 10 ans
Téléphone, répondeur 3 ans 3 ans
Magnétoscope 5 ans
**Informatique
Ordinateur 3 à 5 ans 3 à 5 ans
Logiciels 1 à 3 ans
Automobiles 4 à 5 ans
**Biens Incorporels
Brevets 5 ans
Dessins Durée d'exploitation
Autres Durée des avantages procurés

mardi 22 mars 2016



NOTE CIRCULAIRE N° 726 RELATIVE AUX DISPOSITIONS FISCALES DE LA LOI DE  FINANCES N° 70-15 POUR L'ANNEE BUDGETAIRE 2016




==================================================================== 

L’article 8 de la loi de finances (L.F.) n° 70-15 pour l’année budgétaire 2016 promulguée par le dahir n° 1-15-150 du 7 rabii I 1437 ( 19 décembre 2015) publiée au bulletin officiel n° 6423 bis du 9 rabii I 1437 (21 décembre 2015) a modifié et complété les dispositions du Code Général des Impôts (C.G.I.) par des mesures fiscales visant :
- l’encouragement de l’investissement et l’amélioration de la compétitivité de l’entreprise ;
- le renforcement de l’équité fiscale ;
- la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales ;
- l’amélioration de la qualité des services rendus aux contribuables ;
- la clarification et l’harmonisation de certaines dispositions du CGI.
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de la vision stratégique, arrêtée en concertation avec les opérateurs économiques et les professionnels de la fiscalité, lors des travaux de la deuxième édition des Assises nationales sur la fiscalité tenues à Skhirat les 29 et 30 avril 2013, visant à entreprendre progressivement une réforme profonde du système fiscal national dans le sens de l’amélioration de son efficacité et de son efficience.
Ainsi, les mesures fiscales insérées dans la loi de finances 2016 précitée sont commentées dans la présente note circulaire selon le plan suivant :
I.- Mesures spécifiques à l’impôt sur les sociétés ;
II.- Mesures spécifiques à l’impôt sur le revenu ;
III.- Mesures spécifiques à la taxe sur la valeur ajoutée ;
IV.- Mesures spécifiques aux droits d’enregistrement
V.- Mesures spécifiques à taxe spéciale annuelle sur les véhicules automobiles (T.S.A.V.A) ;
VI.- Mesures communes à certains impôts et taxes ;
VII.- Mesures communes aux sanctions ;
VIII.-Mesures communes aux procédures fiscales.
IX.- Mesure spécifique à la contribution sociale de solidarité sur les livraisons à soi-même de construction

lundi 21 mars 2016



verification bilan, fiduciaire, fiscalité, comptabilité, ecol

Comment vérifier un bilan avant de le déposer ?
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- Vérifier si les soldes des comptes qui doivent être normalement créditeur et les comptes qui doivent être débiteurs
- Vérifier si les taux d'amortissement sont respectés
- Si le cumul des amortissements n’excèdent pas la valeur d'origine des immobilisations.
- Pour les emprunts, vérifier les prélèvements et les correspondre avec le tableau d'amortissement s'il y'en a, sinon exiger la demande dudit tableau.
- Vérifier les frais préliminaires, s'il n'y a pas d'erreur dans l'imputation des charges.
- Vérifier les immobilisations avec les factures correspondantes s'il n'y a pas de mauvaises imputation.
- Vérifier s'il y'en a des immobilisations en cours.
- Vérifier si les comptes d'amortissements sont créditeurs et justifier les montants.
- Vérifier les provisions.
- En cas d'inventaires vérifier les stocks avec le taux de marge.
- Vérifier s'il y'en a des produits en cours.
- Vérifier si le compte 4411 est créditeur sinon les transférer au compte 3411
- Vérifier si le compte 3421 est débiteur sinon les transférer au compte 4421
- Régulariser les comptes de régularisations actif ou passif.
- Vérifier les règlements des dettes de l'ETAT.
- Vérifier si le solde banque est débiteur sinon transférer au compte 5541
- Vérifier si le solde caisse est débiteur sinon alimenter par le compte courant 4463.
- Vérifier les charges compte par compte par le biais du grand livre, et justifier les montants créditeurs par les avoirs sinon régulariser la charge en cas d'erreur.
- Vérifier dans les charges d'exploitations s'il y'en a pas des charges d'un montant important et doivent normalement être imputé en immobilisation.
- Ajuster les salaires avec les cotisations.
- Vérifier si les immobilisations acquis par leasing ne sont pas inscrits en immobilisations.
En fin de compte vérifier l’équation suivant :
Solde Clients Début Exercice + Total Facturation HT – Total Avoirs HT + Total TVA facturée – Total TVA sur avoir – Solde Clients Fin Exercice = Total clients encaissés
En principe :
Total Clients Encaissés = Chiffre d'affaire déclaré à la TVA (TTC)

lundi 14 mars 2016

Éditer vos Bulletins de Paie facilement (version .xls 2016) pour 20 salaries

Éditer vos Bulletins de Paie facilement (version .xls 2016) pour 20 salaries

Télécharger l'application excel  pour éditer vos bulletins de paie facilement Version 2016 :

Paie version 2016

 

jeudi 10 mars 2016


Nouveauté : déclaration annuelle du revenu global avant le 1er Mai 2016


Déclaration annuelle du revenu global au titre des revenus professionnels et/ou agricoles déterminés selon le régime du résultat net réel ou celui du résultat net simplifié
avant le 1er Mai 2016

dans le cadre de l'amélioration des services aux usagers, la direction générale des impots informe les contribuables disposant de revenus professionnels et/ou agricoles détérminés selon le régime du résultat net réel ou celui du résultat net simplifié qu'ils sont tenus d'effectuer leur déclaration annuelle de revenu global au titre de ces revenusavnat le 1er Mai 2016 au lieu de 1 er Avril auparavant.

parailleurs, les contribuables soumis au régime du bénéfice forfaitaire désirant opter pour le régime du résultat net simplifié devront déposer la demande d'option avant le 1er Mai 2016, au lieu du 1 er Avril auparavant.

Télécharger le communiqué :  communique_declaration_ir_agricoles_fr



Le groupe Attijariwafa bank lance le Pack Rasmali Entreprise. Il s’agit d’une solution globale pour gérer le compte et l’activité de la TPE au quotidien. Le nouveau produit est spécialement conçu pour les très petites entreprises structurées à la recherche d’efficacité, d’optimisation et de réponses claires à leurs besoins bancaires.

 En effet, le pack permet d’accéder à une large palette de produits et services simplifiant la banque au quotidien, l’assurance/assistance et l’ouverture à l’international en proposant une tarification préférentielle et maîtrisée. D’après la banque, le pack est proposé en deux formules adaptées à l’activité de la TPE (locale ou import/export) offrant une facturation mensuelle unique et des exonérations illimitées.

mardi 8 mars 2016

espace-entreprises.com

Trois régimes existent : bénéfice forfaitaire, résultat net réel et résultat net simplifié.

Chacun offre des avantages et est adapté à  certains types d’activités.
Des limites de revenus sont fixées par la loi pour chaque régime

Nombreux sont ceux qui, après avoir accumulé un certain nombre d’années d’expérience dans le salariat, choisissent de se lancer à leur propre compte en tant que travailleurs indépendants. Des fois, ils continuent d’exercer la même profession mais sans rester liés par un contrat de travail. C’est le cas notamment des journalistes, conseillers juridiques ou financiers, développeurs de logiciels informatiques, concepteurs de sites web… Ce statut offre plusieurs avantages : liberté d’organiser son temps de travail, de choisir sur quels dossiers travailler… Mais surtout, et même si les revenus sont souvent irréguliers en étant indépendant, on peut améliorer sa situation financière par rapport à à la période du salariat. Certes, les indépendants sont obligés de couvrir les charges relatives à l’accomplissement de leurs missions. Mais en face, ils bénéficient d’une rémunération plus intéressante que les salariés. D’abord, ils accomplissent des missions à titre provisoire, mieux rétribuées que le travail permanent. Ensuite, ils peuvent travailler avec plusieurs entreprises sur divers dossiers en même temps. Enfin, les établissements qui font appel à eux ne supportent pas de charges sociales (assurance maladie et retraite) et fiscales.

Cela dit, ce statut n’épargne pas pour autant ces travailleurs de s’acquitter de leurs obligations fiscales, notamment en matière de paiement de l’impôt relatif à leurs revenus professionnels annuels. Il faut savoir à ce titre que les indépendants déclarant leurs revenus sont soumis par défaut au régime de droit commun qui est celui du résultat net réel. La base imposable est égale à l’excédent des produits sur les charges de l’exercice, engagées ou supportées pour les besoins de l’activité. Néanmoins, ces contribuables peuvent opter pour d’autres régimes fiscaux, à savoir celui du résultat net simplifié ou celui du bénéfice forfaitaire, à condition d’en formuler la demande à l’administration fiscale et d’y être éligible. Demander le statut de l’auto-entrepreneur reste également possible (voir encadré). «La différence entre les trois régimes réside dans la méthode de détermination de la base imposable à l’IR», explique un fiscaliste.
Opter pour l’imposition à tel ou tel régime suppose de remplir certaines conditions de fond relatives notamment à la nature de l’activité et au chiffre d’affaires réalisé, fixées par le Code général des impôts. En effet, l’éligibilité au régime du résultat net simplifié implique la réalisation d’un chiffre d’affaires HT ne dépassant pas 2 MDH pour les activités commerciales, industrielles et artisanales et 500 000 DH pour les prestations de services et les professions libérales. Le régime du bénéfice forfaitaire, lui, n’est ouvert qu’aux travailleurs qui réalisent un chiffre d’affaires annuel ne dépassant pas 1MDH pour les activités commerciales, industrielles, artisanales et 250 000 DH pour les prestations de service.

Tenir compte de la valeur locative dans le régime forfaitaire

Supposons un travailleur indépendant ayant réalisé au cours d’un exercice des revenus de 250 000 DH. Pour quel régime fiscal devrait-il opter sachant que son seuil de revenu lui permet de les choisir tous ? S’il opte pour le régime du résultat net simplifié et en tenant compte des charges annuelles de 70 000 DH (loyer du local, frais de déplacement, eau, électricité, téléphone…), il sera imposé sur la base de 180000 DH. L’impôt à payer dans ce cas s’élèvera à 44 000 DH (taux marginal de 34% avec une somme à déduire de 17 200 DH). Au cas où il opterait pour le régime du bénéfice forfaitaire, il devrait s’acquitter d’un IR de 8 860 DH, soit une économie de 35 140 DH par rapport au résultat net simplifié.
Cette différence de taille s’explique par le mode de calcul de la base imposable dans le régime du bénéfice forfaitaire. Celle-ci est obtenue en appliquant au revenu réalisé un pourcentage fixé par l’administration selon la nature de l’activité exercée. Ce pourcentage peut aller de 0,8% à 60%. Dans notre exemple, nous avons retenu un taux de 20% fixé par le fisc pour plusieurs activités (exploitants de café, électriciens, opticiens…). Il faut toutefois savoir qu’il y a une base imposable minimale dans le régime du bénéfice forfaitaire. Elle est obtenue en multipliant la valeur locative de l’adresse fiscale du travailleur par un coefficient correspondant à l’année de construction de l’immeuble du contribuable. Dans notre exemple, nous avons fixé un loyer annuel de 60000 DH pour un appartement datant de l’année 2000 (coefficient de 1,27), soit une base imposable minimale de 76 200 DH. Ce seuil est plus élevé que les 20% des revenus annuels déclarés (250000 DH), il sera donc retenu pour l’application du barème de l’IR (un taux marginal de 30% avec une somme à déduire de 14 000 DH). D’où l’IR de 8 860 DH précédemment mentionné.

Dans ce cas de figure, le régime du bénéfice forfaitaire est de loin plus avantageux financièrement. Il y a aussi un autre avantage : le contribuable est dispensé de la tenue d’une comptabilité. Cela dit, il est obligé de présenter les pièces justificatives de ses charges. En effet, tout achat de bien ou de service effectué auprès d’un fournisseur soumis à la taxe professionnelle doit être justifié par une facture ou toute autre pièce probante établie au nom du contribuable. Elle doit inclure en plus des indications d’ordre commercial, d’autres renseignements à l’instar de l’identité du vendeur ou du numéro d’identification fiscale. Notons que la Loi de finances de 2014 avait imposé aux contribuables soumis à ce régime de tenir un registre des recettes et des dépenses qui devait être obligatoirement numéroté et paraphé par un responsable relevant du service d’assiette de la Direction régionale des impôts du lieu du domicile fiscal. Il devait inclure, à une fréquence quotidienne, toutes les sommes versées au titre des achats, appuyées de pièces justificatives, ainsi que celles générées par l’activité exercée. Mais cette obligation a été abrogée par les dispositions fiscales de la Loi de finances de 2015 suite aux doléances des contribuables.

Le résultat net réel est le régime par défaut

Par ailleurs, l’adhésion à l’un ou l’autre des régimes fiscaux reste valable tant que les revenus réalisés n’ont pas dépassé les limites de revenus fixés par l’administrations pendant deux exercices consécutifs. Dans le cas contraire, les revenus sont soumis au régime du résultat net réel à partir du 1er janvier de l’année suivant celle au cours de laquelle les limites ont été dépassées, à moins de faire une demande pour passer au régime du résultat net simplifié. Mais sachez que même si ce régime offre l’avantage de pouvoir tenir une comptabilité plus ou moins allégée, il présente certains inconvénients. En effet, il ne permet pas la déduction des provisions et des déficits antérieurs, ce qui est possible dans le régime du résultat net réel.
Pour résumer, le régime du résultat net réel est adapté aux personnes physiques ayant des dépenses de fonctionnement importantes. Mais si le niveau des revenus annuels ne dépasse pas les limites réglementaires permettant d’adhérer au régime forfaitaire, cette dernière formule peut être la plus indiquée.

Professionnels et agriculteurs: déclarez vos impôts avant le 1er mai 2016 


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Les contribuables disposant de revenus professionnels et/ou agricoles déterminés selon le régime du résultat net réel ou celui du résultat net simplifié sont tenus d’effectuer leur déclaration annuelle de revenu global avant le 1er mai 2016, au lieu du 1er avril auparavant.

C’est ce qu’indique la Direction générale des impôts (DGI) dans un communiqué publié lundi 7 mars.
Les contribuables soumis au régime du bénéficie forfaitaire désirant opter pour le régime du résultat net simplifié, devront déposer la demande d’option avant le 1er mai 2016, au lieu du 1er avril auparavant, précise la DGI.