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lundi 16 décembre 2019

Comptabilité de gestion - Qu'est-ce que la comptabilité de gestion ?

espace entreprises, comptabilité général , fiduciaire

La comptabilité de gestion est une comptabilité d’exploitation interne à l’entreprise. Son but est d’informer les responsables des coûts et de la rentabilité d'un service ou produit.
Anciennement appelée comptabilité analytique, la comptabilité de gestion est un outil d'analyse facultatif mais extrêmement utile à l'entreprise. Voilà de quoi en apprendre davantage sur la comptabilité.

En effet, la comptabilité de gestion fait partie des deux grandes catégories de comptabilité d'entreprise :
  •  comptabilité générale : destinée aux acteurs externes
  •  comptabilité de gestion : destinée à une analyse en interne
Si tenir une comptabilité de gestion n'est pas obligatoire (contrairement à la comptabilité générale) cela se révèle très utile à l’entreprise pour connaître ses coûts et analyser sa rentabilité.
Ces deux types de comptabilité sont complémentaires : les informations utilisées dans la comptabilité de gestion proviennent essentiellement de la comptabilité générale.

Caractéristiques de la comptabilité de gestion 

La comptabilité de gestion permet d’analyser les coûts par produit et/ou par fonction. Elle détaille les différents types de coûts (coûts directs et coûts indirects ou coûts fixes et coûts variables) intervenant lors de la production d’un bien ou service :
  •  Coûts directs : directement imputables à la production d'un bien ou service donné
  •  Coûts indirects : intervenant dans la production de plusieurs biens ou services
  •  Coûts fixes : indépendants du niveau d'activité de l'entreprise
  •  Coûts variables : varient conjointement, voire proportionnellement, au niveau d'activité
Cette comptabilité permet de relier les différentes ressources de l’entreprise aux produits et finalités de l’activité.

A travers la comptabilité de gestion, on peut déterminer la rentabilité d’un produit/service ou d’une fonction, et donc identifier les éléments performants et ceux qui ne le sont pas.

Cette analyse de coûts, puis de rentabilité, puis de performance, facilite alors la prise de décision et l’établissement de prévisions.

Orientée vers l’avenir, la comptabilité de gestion n’est pas une fin en soi mais un moyen. Elle sert au pilotage de l’activité de l’entreprise.

La comptabilité de gestion permet de calculer les coûts de revient.

En analysant les coûts et en les comparant aux gains résultant de l’activité, on peut déterminer rentabilité et performance pour les différents produit/services et fonctions de l’entreprise.

Avantages de la comptabilité de gestion 

La comptabilité de gestion permet de :
  •  Connaître les coûts des différentes fonctions et activités de la société
  •  Analyser les résultats en calculant les coûts de production et en les comparant aux prix de vente
  •  Établir des prévisions de charges et de produits
  •  Comparer les prévisions aux réalisations
  •  Expliquer les écarts éventuels entre prévisions et réalisations
  •  Contrôler plans et budgets
C’est un outil stratégique pour les moyennes et grandes entreprises.
Pour une très petite structure, la tenue d’une comptabilité de gestion a moins d’intérêt.
Comme elle n’est pas obligatoire, elle n’est pas encadrée par des normes précises, et s’avère donc flexible et adaptable en fonction des besoins et souhaits de l’organisation qui la met en œuvre.

Principales méthodes de comptabilité de gestion

La comptabilité de gestion regroupe un ensemble de méthodes, les plus importantes étant au nombre de 4 : 
méthodes des coûts complets, des coûts variables, coûts directs et coûts standard. En voici un aperçu :

La méthode des coûts complets

Dans la méthode des coûts complets, il s’agit de rapprocher les produits vendus de leur coût de revient.
Cela facilite la prise de décision lors de la détermination du prix de vente d’un produit.
On décompose l’entreprise en centres de production de produits et pour chacun, on met en relation le coût total de production et le gain réalisé suite à la vente du produit ou service.

La méthode des coûts variables

Ici on tient compte uniquement des coûts qui sont directement induits par l’activité productive, et non de la totalité des coûts.
C’est-à-dire que les coûts diminuent si l’activité productive de l’entreprise diminue et augmentent en cas d’accroissement de l’activité.
Cette méthode des coûts variables, simple à mettre en pratique, permet d’identifier le seuil de rentabilité.
Le seuil de rentabilité est le degré d’activité à partir duquel l’entreprise commence à réaliser des bénéfices et donc à devenir profitable.
L’inconvénient est que tous les coûts supportés ne sont pas intégralement pris en compte dans l’analyse.

La méthode des coûts directs

Cette méthode des coûts directs remédie à l’inconvénient de la méthode des coûts variables, et permet donc de déterminer le seuil de rentabilité avec davantage de précision.
Ici, on tient compte à la fois des coûts variables et des coûts fixes, c’est-à-dire les coûts qui ne varient pas conjointement avec le niveau d’activité.
Le calcul est un peu plus compliqué qu’avec la méthode précédente.

La méthode des coûts standards ou coûts pré-établis

Ici, on détermine les coûts qui seront supportés avant la production. Après la production, on compare les coûts prévus aux charges qui ont effectivement été supportées.
Les écarts feront ensuite l’objet d’une analyse. Par cette méthode des coûts standards, on peut calculer des marges, des prévisions et des budgets.
Elle est utile à des entreprises qui proposent une large gamme de produits. En revanche, la saisie et le traitement des données sont lourds.

La méthode ABC - Activity Based Costing, comptabilité des coûts par activité
Par cette méthode ABC, on prend en compte le coût de revient par produit/service en considérant tous les processus et activités nécessaires à la production de celui-ci.
Les diverses charges sont réparties transversalement, entre les différentes activités mises en œuvre par l’entreprise.

D’abord on rapproche les ressources engagées aux activités réalisées ; ensuite on rapproche ces activités réalisées aux produits.

Cette méthode donne des résultats réalistes mais peut s’avérer difficile à utiliser.
Termes associés

  1.  Bénéfice brut
  2.  Bilan fonctionnel
  3.  Charge
  4.  Comptabilité générale

vendredi 13 décembre 2019

7 bonnes raisons d’utiliser linkedin page entreprise pour développer votre business

espace-entreprises.com

LinkedIn, Facebook, Twitter,Pintrest… Ces dernières années, les réseaux sociaux se sont très largement répandus sur la Toile. Le monde de l’entreprise n’y a pas échappé.

Groupe de discussion, page Fan ou page Entreprise… tant les Grands Comptes que les PME ont compris tout l’intérêt qu’ils avaient à être présents sur les réseaux sociaux, et qu’il leur était possible de créer des relations privilégiées avec leurs clients, fournisseurs ou partenaires en gageant sur l’effet de viralité de la diffusion de leur message.

C’est pourquoi aujourd’hui, une stratégie de communication efficace passe inévitablement par l’intégration des réseaux sociaux.

Comme toute entreprise innovante, votre objectif est de parfaire votre notoriété et votre crédibilité pour in fine, accroître vos ventes. Pour y parvenir, passer par la case “réseaux sociaux” est inévitable. Si vous ne deviez n’en choisir qu’un seul, nous vous dirions de miser sur LinkedIn. Bien sûr, il ne faudra pas pour autant négliger les autres médias sociaux, également sources de profit. Mais si le temps ou les ressources humaines vous manquent, mieux vaut se concentrer sur un seul de ces médias plutôt que s’éparpiller sur plusieurs, sans être actif sur aucun d’entre eux.

Alors pourquoi privilégier LinkedIn business pour le développement de vos affaires ? Outre le fait que le coût d’une politique 2.0 soit pour ainsi dire quasi nulle, quels sont les bénéfices réels que vous retirerez d’une présence sur LinkedIn ?

Notre réponse en 7 points.


Raison n°1 : vos processus de notoriété et de visibilité sont accélérés

LinkedIn est un formidable outil pour ce qui est d’acquérir de nouveaux contacts et communiquer avec eux. Adieu adresses e-mail erronées ! Seuls le prénom et le nom du contact recherché suffisent. Il n’aura alors jamais été aussi simple d’interagir avec vos clients, vos partenaires ou vos fournisseurs.

Et cette interaction justement passe par la diffusion régulière de vos actualités. Qu’il s’agisse d’informations concernant votre entreprise ou plus généralement votre secteur d’activité, vos messages ne se limitent plus à vos contacts traditionnels, mais s’ouvrent à une cible plus “large” dirons-nous, une cible de prospects que vous n’auriez pas encore touchée. Dans cette cible, des prospects, susceptibles de devenir de futurs clients, mais aussi des followers qui peuvent devenir prescripteurs en recommandant votre entreprise et ses services, tout simplement parce que votre image inspirera confiance.

En somme, ce réseau social est un excellent outil si vous souhaitez appuyer la présence en ligne de votre société. Mais créer votre réseau ne suffira pas pour être crédible professionnellement. Il faudra l’entretenir ! LinkedIn est un vivier regorgeant d’opportunités professionnelles. Et ce n’est qu’en y étant présent que vous pourrez y accéder.

Raison n°2 : LinkedIn est un véritable vivier d’informations

Comme nous l’avons précédemment évoqué, grâce à votre page Entreprise les autres membres de LinkedIn restent connectés à vos actualités et sont donc régulièrement informés de tout ce qui vous concerne, de près ou de loin.

Réciproquement, LinkedIn vous permet d’accéder aux “news” de vos contacts et par définition, à l’actualité de votre secteur d’activité ; c’est en somme le “facilitateur” de votre veille.

Avec LinkedIn comme outil de veille, vous vous informez sur ce qui concerne vos clients, vos prospects, vos partenaires, votre marché et surtout, vos concurrents ; ce qui vous permettra d’anticiper les évolutions et changements qui s’opèrent dans votre secteur.

Via cet outil, il devient donc plus facile d’observer, de comprendre et d’agir en conséquence sur les attentes de votre public-cible, mais aussi d’analyser les actions entreprises par vos principaux concurrents afin de réagir immédiatement si nécessaire.

Raison n°3 : un excellent moyen pour trouver de nouveaux clients

LinkedIn : assurément un composant fondamental de votre stratégie e-marketing et un canal de communication puissant pour votre prospection commerciale, d’autant plus que le contenu que vous décidez de diffuser sur le réseau social constitue une arme redoutable pour rechercher, acquérir et fidéliser vos clients.

Alors que sur votre site web le ton employé y est institutionnel, LinkedIn et les autres médias sociaux vous permettent d’adopter un langage moins formel et plus accessible, aidant ainsi vos contenus à être largement relayés de par l’aspect viral des réseaux sociaux.

Mais au-delà des informations que vous diffusez, comment vous serait-il possible de mener à bien vos actions de prospection sans pouvoir vanter les mérites de vos produits ? LinkedIn, en bon réseau social professionnel qu’il est, permet cette promotion ciblée de vos services via la création de campagnes publicitaires sur LinkedIn Ads.

Bien que créer une publicité s’avère être simple, il conviendra de s’attarder sur son contenu afin d’optimiser au mieux votre ROI : titre accrocheur, texte pertinent et visuel attractif.

Ainsi, ces publicités Produits vous permettront de mieux vous faire connaître au plus grand nombre de professionnels internes à votre cible et vous obtiendrez alors des contacts qualifiés à moindre coût.

Gageons que vous saurez utiliser LinkedIn de la meilleure façon qui soit afin de créer, gérer et entretenir votre réseau pour une crédibilité professionnelle forte !

Raison n°4 : votre communauté dédiée

Quand on sait que les pages Entreprise de Microsoft et Dell ont respectivement près de 500 000 et 270 000 followers, on se dit que LinkedIn n’est un canal de communication intéressant que pour les Grands Comptes.

Pourtant, les PME-PMI ne sont pas en reste ! Pour leurs cibles, elles suscitent autant d’intérêt que les grandes entreprises du secteur technologique.

Alors pourquoi ne pas faire valoir cet intérêt au travers d’un groupe de discussions réunissant vos followers ?

Loin d’être un début de mégalomanie, créer sa propre communauté est idéal pour partager avec le plus grand nombre du contenu intéressant. Attention toutefois à bien différencier discussions sur les thèmes de votre secteur et promotion du savoir-faire de votre entreprise.

Dans votre groupe, vos lecteurs chercheront à s’informer sur des sujets qu’ils affectionnent pouvant engendrer réactions et débats ; et non pour apprendre que vous lancez la commercialisation d’un nouveau produit. Pour cela, ils se rendront sur votre page Entreprise. Interagir avec d’autres membres du groupe vous permettra d’entretenir une relation privilégiée avec chacun des membres ; membres qui peuvent être amenés à recommander spontanément votre page Entreprise et votre expertise.

Raison n°5 : le trafic vers votre site web augmente

Augmenter le trafic ciblé vers votre site Internet fait partie des objectifs que vous souhaiteriez atteindre.

Il est indéniable que LinkedIn vous aide à accroître le nombre de vos visites, mais le réseau social contribue surtout à vous amener des visiteurs issus de votre public-cible. Ainsi, vous augmenterez vos chances d’obtenir un meilleur taux de transformation et de meilleures ventes.

C’est le principe du marketing viral (ou bouche-à-oreille numérique) : votre page créée est suivie, recommandée et promue par vos fans et followers, engendrant ainsi davantage de trafic vers votre site web officiel.

Mais pour cela, encore faut-il que le contenu de votre page LinkedIn suscite suffisamment d’intérêt pour remporter le plébiscite des internautes. Alors, il s’agira de mettre en lumière vos produits et services, sans pour autant dévoiler l’intégralité de ce qui les caractérise.

Autrement dit, utiliser les techniques du teasing qui consiste à donner envie à votre cible d’en savoir davantage sur votre société et vos services, et l’inciter à se rendre sur votre site web.

LinkedIn, comme tous les autres réseaux sociaux, est un formidable outil d’optimisation pour votre référencement naturel sur les moteurs de recherche. Pourquoi ? Parce que Google ne se contente plus des classiques backlinks depuis d’autres sites internet ; le moteur de recherche accorde de plus en plus d’importance aux liens venant des réseaux sociaux afin de calculer le “ranking” (positionnement attribué à votre site web dans les résultats de recherche) de votre site. Ainsi, vous bénéficiez d’un atout supplémentaire pour un coût quasi nul.

Vous l’aurez compris : le réseau social LinkedIn est un levier webmarketing puissant pour le développement du trafic sur votre website.

En encourageant les contributions de vos followers, vous unifierez votre réseau autour de votre entreprise et optimiserez alors le trafic qualifié sur votre site Internet.

Raison n°6 : vos Relations Presse sont boostées

Les RP ont vu en l’arrivée des réseaux sociaux un nouvel eldorado. Les Relations Presse classiques n’offrent pas la possibilité à l’entreprise de dialoguer directement avec son public. Le message n’est diffusé que d’une seule manière : de l’entreprise vers sa cible.

Les médias sociaux ont bousculé le fonctionnement des RP traditionnelles. Alors qu’il faut généralement attendre la publication d’un papier par un journaliste pour connaître les réactions du public-cible, avec les RP 2.0 il est désormais possible de savoir comment a été accueillie chacune de vos publications par vos followers pour ensuite répondre quasi instantanément aux éventuelles questions ou critiques. A vous les relations pérennes et de qualité avec vos cibles !

Attention cependant à ne pas voir les RP sur le web comme une alternative aux Relations Presse classiques, mais plutôt faudra-t-il les considérer comme un complément. En effet, rien ne remplace l’impartialité et l’objectivité d’un journaliste aux yeux de vos cibles, qui soit dit en passant sont aussi lecteurs des magazines spécialisés dans lesquels vous êtes susceptibles d’apparaître. En publiant un papier sur votre entreprise, le journaliste, qui est fait aussi partie de votre audience sur LinkedIn, devient prescripteur et donc aura le pouvoir d’influencer plus facilement votre marché-cible.

Règle qui s’applique pour LinkedIn mais aussi pour l’ensemble des réseaux sociaux, associer les RP 2.0 aux RP classiques est essentiel pour optimiser au mieux le développement de votre business.

Raison n°7 : un “vivier social” qui regorge de CV de qualité

L’entreprise actuelle est différente de celle d’hier : point sur lequel nous nous accorderons sans mal. Elle doit tenir compte de facteurs nouveaux qui influencent sa manière de fonctionner. Les problématiques RH et les réseaux sociaux sont deux de ces facteurs.

Qu’il s’agisse de chasseurs de têtes ou simplement de dirigeants d’entreprises, 8 recruteurs sur 10 utilisent LinkedIn. Choisir ce réseau social professionnel pour recruter quand on est une entreprise technologique est en effet un excellent moyen d’identifier les profils de candidats disposant des compétences pointues nécessaires dans le domaine.

A noter d’ailleurs l’avantage que vous aurez à ce moment précis de disposer de votre page Entreprise : d’une part, il s’agira pour le candidat intéressé par votre structure d’une véritable mine d’or regorgeant d’informations essentielles lui permettant donc de se préparer lors d’un éventuel entretien.

D’autre part, votre page Entreprise sera un excellent moyen pour vous d’informer votre réseau que vous recrutez. Et de fil en aiguille, votre nouvelle se répandra comme un traînée de poudre et arrivera vite aux oreilles des principaux concernés : les candidats.

Cependant, et au même titre que les actions de Relations Presse menées sur LinkedIn, il ne faudra pas considérer le réseau social comme la réponse ultime à l’embauche de nouveaux talents. Bien qu’il s’agisse pour la grande majorité de profils de qualité, nombre de candidats privilégient encore les sites de recherche d’emploi.

Mais LinkedIn est un outil complémentaire que vous devrez obligatoirement intégrer à votre plan de recrutement, de la même manière que vous aurez intégré les sites de recherche.

En conclusion…
Si LinkedIn au même titre que les autres réseaux sociaux, est un facilitateur de développement de votre marché, c’est aussi un outil vous permettant de diminuer certains coûts.

Par exemple, les commentaires laissés par les membres de votre communauté sur votre page : ils vous offrent la possibilité de recueillir immédiatement une question, un avis, voire une critique sur un de vos nouveaux services. Résultat : vous êtes en mesure de redresser quasi instantanément la barre si nécessaire, et limitez ainsi tout risque financier.

Crédibilité affirmée, plus de clients potentiels contactés, communauté de followers fédérée… L’utilisation de LinkedIn est aujourd’hui indispensable. Concrètement, LinkedIn est un levier de croissance incontournable que l’on aurait tord de négliger.

Les médias sociaux sont une nouvelle manne pour les entreprises technologiques, mais seulement si elles choisissent de l’inclure à leur stratégie de communication, en tenant compte bien sûr des autres supports. En effet, si l’on en croit la majorité des entreprises qui se sont exprimées à ce sujet, LinkedIn et les autres réseaux sociaux contribuent grandement à l’augmentation de leur visibilité.

Les professionnels de l’IT devront être accompagnés dans la définition de cette stratégie, afin de réussir à maintenir un certain équilibre entre les canaux de communication classiques et numériques, et à tirer profit de leur présence sur LinkedIn.

mardi 10 décembre 2019

L’appréciation fiscale des Produits et Charges

espace entreprise, fiscalité, finance

Les Produits imposables et les produits non imposables;
Les Charges déductibles et le charges non  déductibles (les réintégrations).
Télécharger le document ICI

La base imposable est obtenue par différence entre les produits imposables et les charges déductibles.
Les produits imposables sont majorés de la variation des stocks des produits finis, semi-finis et en cours.

Les charges déductibles sont majorées de la variation des stocks et des matières et fournitures.
Cette base imposable est appelée résultat fiscal.

Le résultat fiscal de chaque exercice comptable est déterminé d'après l'excédent des produits sur les
charges de l’exercice, engagées ou supportées pour les besoins de l’activité imposable, en application de la législation et de la réglementation comptable en vigueur, modifié, le cas échéant, conformément à la législation et à la réglementation fiscale en vigueur.

Pour déterminer la base imposable, une démarche précise doit être adoptée. A partir du résultat
comptable, on doit procéder à des réajustements de nature fiscale.

Ces réajustements portent essentiellement sur les produits qui ne sont pas imposables, les charges qui ne sont pas déductibles et l’imputation des déficits sur les exercices antérieurs. 

lundi 9 décembre 2019

Cour complet de la comptabilité analytique 

comptabilité, fiscalité, fiduciaire

La CAE est une comptabilité nouvelle, elle est apparue dans les années 30 pour 2 types de
raisons :

  •  les insuffisances de la comptabilité générale ;
  •  raisons historiques (1930 : la crise économique mondiale).

A) Les insuffisances de la CG :
La comptabilité qui existait avant présente les insuffisances suivantes :
- c’est une comptabilité descriptive et non analytique ;
- c’est une comptabilité annuelle ;
- c’est une comptabilité qui ne détermine la valeur du stock qu’à la fin de l’année (par la
méthode de l’inventaire extra comptable) ;
- c’est une comptabilité qui détermine des résultats globaux et non partiels.
(Exemple : une entreprise fabrique 3 produits : pour A = 800, B = -400, C = 400, on
comptabilité générale le résultat c’est un bénéfice de 800. Est-ce que la gestion de cette
entreprise est bonne ?. Non, l’analyse du résultat nous montre que l’entreprise a intérêts à
éliminer la production de B et de préférence se spécialiser dans le produit A.
Pour remédier à ces lacunes, la CAE présente les caractéristiques suivantes :
- elle permet de faire des analyses (charges et différents coûts) ;
- elle peut être mensuelle, trimestrielle, semestrielle, ou annuelle (détermination du
résultat analytique pour chacune des périodes précités) ;
- le stock dans la CAE peut être connu à n’importe quel moment de l’année grâce à la
technique de l’inventaire permanent ;
- la CAE détermine le résultat par produit ou par branche d’activité.
(Exemple : une entreprise de confection peut calculer les résultat par produit : vêtements pour
enfants, jeunes ou adultes).
En conclusion la CAE est une comptabilité qui s’applique surtout dans les entreprises
industrielles, c’est pourquoi on l’appel souvent la comptabilité industrielles.
B) Les raisons historiques :
La CAE a vue le jour dans les années 30 c'est-à-dire en pleine crise mondiale, pour sortir de
cette crise, les entreprises capitalistes chercher à maximiser leur profit.
En sait que bénéfice = prix de vente - coût de revient, donc pour augmenter le bénéfice on a
2 solutions :

  •  soit augmenter le prix de vente ;
  •  soit diminuer le coût de revient.

Le capitalisme de l’époque est un capitalisme concurrentiel, donc la première solution est à
écarté (perte de la clientèle) il nous reste donc la deuxième solution.
Mais le problème qui se pose et que pour diminuer le coût de revient il faut d’abord le
connaître (coûts de revient est la somme de différentes charges) 
Portail Des Etudiants Fsjes 2
La CAE peut être défini comme la connaissance des coûts et coûts de revient.





vendredi 6 décembre 2019

LES DIFFERENTES ETAPES D’UNE MISSION D’AUDIT

comptabilité, fiduciaire, fiscalité, audit,

Si vous êtes nouveau dans le métier d’auditeur comptable, vous devez vous demander en
quoi il consiste ! Si oui, je vous invite à lire cet article qui répondra à cette première question.
Ensuite vous pourrez revenir à celui-ci pour découvrir ou redécouvrir les principales
étapes d’une mission d’audit comptable et financier.

Etape 1 : L’acceptation de mission


Cette phase est encadrée par les normes ISA 210 et 220.
Elle comprend plusieurs procédures dont le but est de permettre à l’auditeur de répondre
à la question : Devrais-je accepter cette mission d’audit ?
Afin de répondre à cette question, l’auditeur mettra en œuvre des diligences qui lui
permettront :

  •  D’apprécier la réputation de son client (le commanditaire de la mission), de l’organisation auditée et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise (principaux dirigeants et actionnaires) ; L’objectif étant de déterminer si ces derniers sont suffisamment intègres pour que l’auditeur souhaite associer son nom au leur.
  •  De déterminer si lui-même dispose des compétences nécessaires à l’exécution de la mission : l’auditeur ne devrait accepter une mission que s’il dispose au sein de son équipe, des compétences nécessaires à sa réalisation. Il peut éventuellement recourir à des compétences externes si celles qui sont nécessaires n’existent pas dans son équipe.
  •  De s’assurer que lui-même et tous les membres de son équipe sont totalement indépendants de l’entité à auditer et capables de se conformer aux règles d’éthique.
L’obligation d’indépendance et d’impartialité de l’auditeur l’oblige en effet à vérifier,
avant d’accepter une mission, qu’il n’existe aucun lien personnel ou financier, réel ou
supposé entre l’un des membres de l’équipe d’audit et l’entité auditée, ses principaux
dirigeants et actionnaires. Un tel lien pourrait en effet compromettre l’indépendance de
l’équipe et l’objectivité de ses analyses et conclusions.

Cette première phase prend fin avec la signature de la lettre de mission qui est le contrat
liant l’auditeur au commanditaire de la mission.

Etape 2 : La planification


La phase de planification de l’audit est mise en œuvre conformément aux normes ISA
200, 300, 315, et 320. Elle vise à définir l’approche générale des travaux et à réaliser la
mission de manière efficace. Cette étape prend en compte toutes les procédures permettant à
l’auditeur de:

  • Approfondir sa connaissance de l’entité et de son environnement
  • Evaluer les risques relatifs à l’audit (risque inhérent, risque lié au contrôle, risque d’audit général)
  • Déterminer la nature et l’étendue des travaux d’audit qu’il mettra en œuvre (programmes de travail)
  • Déterminer les seuils d’audit
  • Définir le calendrier des travaux d’audit
  • Déterminer la composition de l’équipe d’audit affectée à la mission.

Elle donne lieu à l’élaboration d’une note de planification et de programmes de travail
reprenant les conclusions des procédures mises en œuvre à cette étape.

Je vous invite à lire cet article pour en savoir plus sur l’utilité de la phase de planification
et cet autre si vous souhaiter en savoir plus sur comment planifier un audit.

Etape 3 : La mise en œuvre des travaux


La troisième étape de toute mission d’audit consiste en l’exécution des travaux prévus au
cours de la phase de planification et détaillés dans les programmes de travail. Elle est encadrée
par les normes ISA 330 et 500 à 540.

Au cours de cette phase, l’équipe d’audit met en œuvre différentes techniques qui lui
permettent d’obtenir des éléments probants suffisants et adéquats pour fonder son
opinion.
Il peut s’agir de contrôles de substance (tests substantifs) et/ou de tests de procédures.
« On entend par :

(a) Contrôle de substance – Une procédure d’audit conçue pour détecter des anomalies
significatives au niveau des assertions. Les contrôles de substance comprennent :
(i) Des vérifications de détail (sur des flux d’opérations, des soldes de comptes et des
informations fournies dans les états financiers) ;
(ii) Des procédures analytiques de substance ;

(b) Test de procédures – Une procédure d’audit destinée à évaluer l’efficacité du
fonctionnement des contrôles mis en place pour prévenir, ou détecter et corriger, des anomalies
significatives au niveau des assertions. »
Norme ISA 330
Les techniques mises en œuvre peuvent comprendre :


  • L’inspection des transactions communément appelée test de détail
  •  La réexécution de contrôles qui consiste à refaire des contrôles réalisés à l’origine par l’entité
  • Les confirmations directes des tiers qui permettent d’effectuer des recoupements à partir d’information obtenues directement de tiers en relation avec l’entité
  • Les procédures analytiques qui permettent d’apprécier la cohérence des informations
  • L’observation physique qui consiste à observer en temps réel, la façon dont une procédure est exécutée ou à vérifier l’existence physique et l’état de fonctionnement des actifs corporels.
  • Etc.

Les contrôles effectués permettent de conclure quant au respect d’une ou plusieurs assertions d’audit.

La troisième phase a essentiellement lieu sur le terrain (au sein de l’entité auditée) et
les travaux sont revus par les personnes habilitées compte tenu du niveau de supervision défini
dans le plan d’audit.

Cette phase est ponctuée de réunions ou points d’étape destinés à informer les audités du
niveau d’avancement des travaux, des goulots d’étranglement éventuels et des premiers constats
afin de permettre une efficacité maximale de la mission.

Elle prend fin avec l’élaboration d’une note de synthèse qui récapitule les constats
effectués au cours de la mission et qui est formellement discutée avec les audités au cours d’une
réunion de restitution.

Etape 4 : Les travaux de fin de mission


Ils sont encadrés par les normes ISA 230, 560 et 580 et comprennent les travaux effectués
après la phase de terrain et permettant d’aboutir à la formation de l’opinion et à
l’élaboration du rapport d’audit.
Il s’agit :
  • De l’examen des éléments de preuve additionnels fournis par les audités au terme de la restitution des travaux
  • Le suivi des constats de la note de synthèse afin de déterminer si ceux-ci seront maintenus ou non dans le rapport d’audit et la détermination de leur incidence sur l’opinion
  • La revue des événements postérieurs à la clôture afin de vérifier s’ils ont fait l’objet du traitement approprié
  • L’obtention de la lettre d’affirmation qui récapitule certaines déclarations importantes faites par les dirigeants au cours de la mission d’audit, qui ont une incidence sur les conclusions de l’audit mais pour lesquels il n’existe pas de preuve écrite.
  • La revue générale du dossier d’audit conformément à la norme ISA 230 afin d’en vérifier la cohérence d’ensemble et la correcte prise en compte des différents risque identifiés lors de l’audit.
Notons que les exigences de la norme ISA 230 relative à la documentation de l’audit
s’appliquent à toutes les phases de la mission et pas uniquement aux travaux de fin de
mission.

Etape 5 : Le rapportage


Cette phase est mise en œuvre conformément aux normes ISA 700 et 705. Elle consiste
en l’établissement du ou des rapports qui permettent à l’auditeur d’exprimer son opinion
sur les comptes. Dans la pratique, l’auditeur émet dans un premier temps un rapport provisoire
qui est soumis aux commentaires du client, avant l’émission du rapport définitif.
L’émission du rapport met fin à la mission d’audit.
Etape supplémentaire : Les travaux post-audit
Cette étape ne fait pas partie de l’audit mais est importante pour l’exploitation future
des travaux, que ce soit dans le cadre d’une prochaine mission, d’une revue qualité ou
pour des besoins juridiques.
Elle correspond à l’archivage du dossier d’audit qui consiste à :

  • Ne maintenir dans le dossier que les éléments ayant contribué à la formation de l’opinion
  • Conserver dans le dossier tous les documents nécessaires à la compréhension de la démarche de travail de l’auditeur.
  • Assurer l’intangibilité du dossier d’audit afin d’éviter la modification de tout ou partie des documents de travail après l’émission du rapport d’audit définitif.
Les étapes décrites dans cet article sont spécifiques à l’audit comptable et financier
externe mais peuvent également être adaptées dans le contexte d’un audit interne ou de toute
autre forme d’audit.

jeudi 5 décembre 2019

Procédure à suivre en cas d'augmentation de capital chez une SARL :
espace entreprises, comptabilité

1-Mise à jour des statuts( à signer, à légaliser et à enregistrer min 5 copies originales).

2-Etablissement des PV AGE ( à signer, à légaliser et à enregistrer min 5 copies originales).

3- Si l'augmentation de capital se fait par incorporation des créances en compte courants d'associés, il faut que vous fassiez appel au Commissaire aux comptes et lui demander l'attestation de compte courants.
Si non si l'augmentation de capital se fait par apport en numéraire il faut que vous alimentez le compte bancaire par le montant du capital et demander l'attestation de blocage du capital auprès de votre banque.

4- dépôt légal au tribunal de commerce ( statuts -pv -attestation de blocage du capital/attestation de compte courant -RC modificatif-CIN du gérant).

5-Publicité au journal et au bulletin officiel.

6- demander model 7 et 9.

7- débloquer la somme du capital bloqué.

8-archiver les pièces.

mercredi 4 décembre 2019

80 exercices comptabilité générale + corriges


Lien de téléchargement :







jeudi 21 novembre 2019

PLF 2020 : la liste des amendements d’ordre fiscal retenus à l’issue du vote à la majorité des membres à la chambre des représentants.


- Exonération au titre de l’IS du Croissant rouge marocain;

- Exonération de l’IS des dividendes et autres produits de participation versés à des personnes résidentes ou non résidentes par les sociétés ayant le statut CFC;

- Exonération de l’IS durant les cinq premiers exercices (à partir du démarrage effectif de l’activité) des sociétés exerçant l’activité de l’offshoring, à l’instar des sociétés industrielles;



- Nouvelles conditions requise pour l’application du régime forfaitaire: un chiffre d’affaires supérieur à 2 millions de dirhams pour les activités commerciales et industrielles et 500.000 dirhams pour les prestataires de service;

- Exonération d’IR de l’indemnité de stage versée notamment aux titulaires du Bac, avec un plafond fixé à 6.000 dirhams;

- S’agissant des revenus fonciers, les contribuables concernés devront désormais préciser qu’il s’agit de loyers effectivement perçus;

- Exonération de l’IR de la cession de l’habitation principale avant expiration du délai de 6 ans, sous des conditions (une seule cession, plafond fixé et prix déposé chez le notaire);

- Exonération des donations effectuées au profit des associations d’utilité publique;

- Exonération des revenus et profits réalisés dans le cadre des plans d’épargne en action et plans d’épargne entreprise. L’amendement consistant à réduire le plafond exonéré de 600.000 à 200.000 dirhams;

- Les fabricants et prestataires de service seront soumis à la TVA dès lors que le chiffre d’affaire dépasse le seuil de 1 millions de dirhams (au lieu de 500.000 dirhams);

- Les dattes conditionnées garderont le régime actuel et continueront d’être exonérées de la TVA. Cet amendement tient compte du pouvoir d’achat du consommateur marocain, mais aussi de la compétitivité des dattes locales face à la concurrence étrangère.

- Exonération de la TVA des médicaments de traitement de l’infertilité et de la sclérose en plaques. L’amendement renvoie à un texte réglementaire pour préciser la liste des médicaments;

- Maintenir le régime en vigueur en matière de TVA pour ce qui concerne la «voiture économique», ses composantes ainsi que les prestations de montage (soit un taux de 7%);

- Exonération de la TVA des moteurs refroidis à l'eau de mer, du matériel de surveillance et de contrôle ainsi que les fournitures de sécurité maritime assignés aux centres de pêche maritimr;

- Suppression de la retenue à la source de la TVA sur les produits résultant des opérations de titrisation;

- Exonération des droits d’enregistrement des acquisitions nécessaires à l’exercice par les partis politiques de leurs missions, limitée à 2 ans;

- Exonération des droits d’enregistrement des acquisitions d’immeubles accordée aux bénéficiaires d’un programme de relogement des bidonvillois et constructions menaçant ruine;

- Extension de l’exonération des droits d’enregistrement des acquisitions de terrains destinés à la construction d’établissements hôteliers aux acquisitions de constructions à démolir et destinées à la réalisation des investissements de ce type;

- Réduction du taux de la cotisation minimale de 0,75% à 0,6%;

- Rétablissement des avantages fiscaux prévus par la LF 2014 (exonération de la plus-value réalisée suite à l’apport de titres de capital à une société holding);

- Application d’une majoration de 0,5% pour défaut de déclaration des actes exonérés des droits d’enregistrement, ramenée à 0,25% en cas de dépôt de la déclaration spontanée hors délai;

- Echange oral avec le contribuable: rédaction d’un procès-verbal par l’inspecteur, qui précise sa date et comporte la signature des 2 parties et dont une copie est remise au contribuable;

- Désignation des 7 magistrats de la CNRF par le Conseil Supérieur de la Magistrature, au lieu du 1er Ministre sur proposition du Ministre de la justice;

- Constatation d’irrégularités faisant l’objet de déclaration rectificative pour bénéficier de l’annulation des majorations et pénalités et la dispense du contrôle fiscal: une nouvelle rédaction du texte a été adoptée conjointement par l’administration et les chefs de groupes parlementaires et qui prévoit:

- Une déclaration dans le cadre d’une convention avec l’organisme professionnel ou le secteur concerné;

- La dispense du contrôle fiscal est actée, sauf en cas de fraude, de dissimulation ou de manœuvres frauduleuses;

- Dates d’effet des nouvelles dispositions de l’article 6 du CGI : adoption de la rédaction présentée par le gouvernement séance tenante;

- Régularisation volontaire de la situation fiscale du contribuable (article 7 du PLF 2020): adoption de la rédaction suivante: "le paiement de la contribution libère la personne concernée du paiement de l’IR, des pénalités et majorations qui pourraient découler d’une évaluation des dépenses du contribuable dans le cadre d’un examen éventuel de l’ensemble de la situation fiscale dudit contribuable";

- En matière d’expropriation pour cause d’utilité publique, le montant de l’indemnité arrêtée dans le cadre d’une procédure judiciaire ne doit pas excéder le référentiel des prix fixé par la DGI et la conservation foncière;

- L’expropriant ne peut entamer les travaux ou la réalisation du projet qu’en conformité avec les dispositions de la loi n° 7-81 sur l’expropriation;

samedi 16 novembre 2019

Indemnité pour perte d’emploi


Le gouvernement s’est engagé depuis plusieurs mois à faciliter l’accès à l’indemnité pour perte d’emploi. Depuis, silence radio. Les scénarios de réforme de cette prestation accordée pendant six mois aux salariés qui perdent leur emploi sont prêts et ont été validés par le conseil d’administration de la Caisse de septembre 2018.

Les administrateurs de la CNSS ont proposé à l’Etat deux principales options: une participation permanente dans le financement de la prestation ou encore le recouvrement de la contribution promise au moment de son lancement en 2014. Car, jusqu’à présent, un montant de 250 millions de DH sur les 500 millions promis n’a pas encore été versé.

L’indemnité s’adresse au salarié qui perd de manière involontaire son emploi et qui est à la recherche d’un nouveau travail. Ce minimum de revenu est accordé pendant 6 mois maximum et ne dépasse pas un montant mensuel égal à 70% du salaire de référence, soit le salaire moyen déclaré pendant les 36 derniers mois avant l’arrêt du travail. Les conditions d’accès à cette prestation sont jugées contraignantes puisqu’une partie importante des salariés qui cessent toute activité ne peut en bénéficier.

En tout cas, le bilan réalisé trois ans après sa mise en œuvre a relevé «qu’une grande partie des salariés ayant demandé l’IPE a vu ses dossiers rejetés». Cela est dû à la non vérification de la condition du nombre de jours nécessaires et aussi à la lourdeur au niveau de la procédure puisqu’il faut justifier l’aspect involontaire de la perte d’emploi. En 2018, 52% des demandes IPE ont été rejetées.

L’insuffisance du nombre de jours reste le motif principal: 49% des dossiers déposés. Viennent ensuite le manque de pièces et le non-respect des délais avec respectivement 28% et 6%. La même tendance est constatée en 2019. En tout cas, sur 23.753 dossiers déposés à fin octobre, 10.567 ont reçu un accord favorable. Les personnes qui ont bénéficié de cette prestation n’ont pas toutes retrouvé du travail, soit à peine 5%. L’année dernière, 41% ont été insérées contre 58% de celles qui avaient eu droit à cette prestation en 2017.

L’indemnité pour perte d’emploi est financée par des cotisations salariales et patronales, soit un taux de 0,57% dont les deux tiers sont pris en charge par l’entreprise. L’étude d’impact de la CNSS, qui couvre la période 2018-2027, indique que toute modification des conditions d’accès se traduirait par des déficits techniques.

Le premier scénario examiné fixe les conditions à 208 jours de déclaration sur les 12 mois précédant la perte d’emploi et 624 jours sur les 36 derniers mois. Il se traduirait par un déficit technique dès la première année d’application et nécessiterait un taux d’équilibre de 0,67%.

Le deuxième scénario se base sur 182 jours de déclarations sur les 12 mois avant la perte d’emploi et 546 jours sur 36 mois. Dans ce cas, l’équilibre ne pourrait être assuré que si le taux de cotisation passe à 0,75%. Dans le troisième scénario, 234 jours de cotisations durant les 12 derniers mois et 702 jours dans les 36 mois, le taux d’équilibre moyen serait de 0,57%.

lundi 4 novembre 2019

Dématérialisation des états de synthèse de la liasse fiscale pour les professionnels sous le régime du RNR ou du RNS


Dans le cadre de la poursuite de la dématérialisation et de la simplification des démarches fiscales, la Direction Générale des Impôts a lancé un nouveau téléservice permettant aux contribuables soumis à l’impôt sur le revenu sous le régime du résultat net réel (RNR) ou du résultat net simplifié (RNS) d’éditer les états de synthèse conformes à la déclaration du revenu global à travers l’espace SIMPL-IR.

Les états de synthèse récupérés comportent une référence permettant de s’assurer sur le portail de la DGI (www.tax.gov.ma) de l’intégrité des informations qui y figurent.

lundi 21 octobre 2019

PROJET DE LOI DE FINANCES N° 70-19 POUR L’ANNEE BUDGETAIRE 2020



mardi 15 octobre 2019

c koi un erp


Définition d'un ERP

L'acronyme ERP signifie " Enterprise Ressource Planning " traduit en français par Progiciel de Gestion Intégré ou PGI. ERP est le terme le plus couramment utilisé. Emanant d'un concepteur unique, un ERP est un progiciel qui permet de gérer l'ensemble des processus d'une entreprise intégrant l'ensemble de ses fonctions comme la gestion des ressources humaines, la gestion financière et comptable, l'aide a la décision, la vente, la distribution, l'approvisionnement, la production ou encore du e-commerce.

Le principe fondateur d'un ERP est de construire des applications informatiques correspondant aux diverses fonctions citées précédemment de manière modulaire sachant que ces modules sont indépendants entre eux, tout en partageant une base de données unique et commune au sens logique. L'autre principe qui caractérise un ERP est l'usage de ce qu'on appelle un moteur de workfow et qui permet, lorsqu’une donnée est enregistrée dans le système d'information(SI), de la propager dans les modules qui en ont l'utilité, selon une programmation prédéfinie. Ainsi, on peut parler d'ERP lorsqu'on est en présence d'un SI compose de plusieurs applications partageant une seule et même base de donnes, par le biais d'un système automatise prédéfini et éventuellement paramétrable, un moteur de workfow.

Quel périmètre de gestion couvre un ERP ?

La vocation d’un ERP est d'homogénéiser le Système d'Information de l'entreprise avec un outil unique qui est capable de couvrir un large périmètre de gestion, c'est-à dire :
•La gestion des achats
•La gestion des ventes
•La gestion comptable : comptabilité client, fournisseur, immobilisations, personnel
•Le contrôle de gestion
•La gestion de production (planification, ...)
•La gestion des stocks (logistique)
Un ERP est subdivisé en modules qui répondent chacun à un des domaines de gestion listés ci-dessus. On dit aussi que l’ERP est constitué de modules fonctionnels, chacun couvrant un périmètre de gestion de l’entreprise. Concrètement, par exemple, la saisie d'une vente génère automatiquement une écriture comptable en partie double dans le journal des ventes avec calcul automatique de la TVA collectée. Le grand livre et le compte de résultat sont automatiquement impactés.

Les différents environnements de travail d’un ERP


Un ERP contient généralement trois environnements de travail :
•Un « environnement de développement » qui permet d’adapter le progiciel standard à des besoins spécifiques de l’entreprise.
•Un « environnement de test » dit encore environnement de recette qui permet de réaliser des simulations. Ces simulations permettent de tester de nouveaux paramétrages et de vérifier le fonctionnement correct du progiciel par rapport à un processus de gestion donné (une vente, un achat, une sortie de stock, …)
•Un « environnement de production » qui correspond au progiciel utilisé par les gestionnaires de l’entreprise au quotidien.
Le travail en environnement de test est préalable au passage à l’environnement de production.
La phase de tests est souvent appelée recette informatique ou encore recette.

Pourquoi mettre en place un ERP : quels sont les bénéfices pour l’entreprise ?

Avant de mettre en place un ERP, chaque service avait son propre système d’information. Pour faire le lien entre ces différents systèmes, les situations suivantes se produisaient :

•Double voire triple saisie des mêmes informations dans des systèmes d’information distincts

•Au mieux, l’entreprise faisait développer des interfaces informatiques entre ses différents SI

Les bénéfices d’un ERP pour l’entreprise :

Eviter la redondance d’informations entre différents SI de l’entreprise.
•Disposer d’un outil multilingue et multidevises (très adapté aux multi nationales)
•Eviter des restitutions d’informations divergentes entre différents services et donc apaiser les conflits qui en résultaient
•Une meilleure coordination des services et du coup un meilleur suivi du processus de commande qui inclut la prise de commande, l’enregistrement d’une sortie de stock, l’expédition de la commande et l’émission d’une facture
•Une meilleure maîtrise des stocks
•Une normalisation de la gestion des Ressources Humaines, en particulier pour les entreprises qui gèrent de nombreuses entités, parfois géographiquement dispersées

L’ERP peut-t-il s’adapter aux règles de gestion d’une entreprise ?


Les ERP ont des fonctions standards qui s’adaptent aux principales règles de gestion des entreprises (achats, ventes, logistique, …). Cependant, chaque entreprise est unique et les ERP ne peuvent pas s’adapter en standard à tous les cas particuliers d’entreprises.
Deux solutions sont alors envisageables :

•Réaliser des développements spécifiques, souvent coûteux et techniquement risqués car pouvant impacter tous les modules

•Revoir les règles de gestion spécifiques pour les adapter au progiciel. Cette démarche implique une analyse préalable des processus et une réflexion à mener par la maîtrise d’ouvrage puis une bonne conduite du changement, lors de la mise en place du progiciel. En effet, les employés doivent être préparés à voir la nature de leur travail évoluer, à adopter de nouvelles règles de gestion et à abandonner les anciens logiciels qu’ils utilisaient.

Les phases d'un projet d'implémentation d'un ERP et la méthodologie des consultants

Un projet d’implémentation ERP est découpé en phases et chacune de ces phases fait appel à des compétences spécifiques :
•Etude préalable : Formalisation des règles de gestion, voire révision de ces règles, formalisation des spécifications fonctionnelles. Cette phase requière des compétences fonctionnelles et métier. Elle est souvent menée de front par des consultants fonctionnels extérieurs en étroite collaboration avec les employés du métier concerné.
•Les développements/paramétrages, rédaction du cahier de paramétrage
•La préparation et la réalisation des tests
•La formation des utilisateurs et l’accompagnement vers le changement
•La bascule de l’ancien vers le nouveau système, le contrôle de la reprise correcte des données (exemple : écriture comptable d’initialisation)



Quel est l'état actuel du marché mondial de produits logiciels pour les ERP ?

Des études annuelles menées par des cabinets de conseil et d'études permettent d'évaluer les parts de marché des grands éditeurs d'ERP propriétaires au niveau mondial et sur le marché français.
Et donc au fil de cette partie on va présenter aussi bien le marché mondial
que celui français des ERP sur la base de ce qu’on a vu précédemment.

Le marché mondial des ERP
Le schéma ci-dessous représente la répartition des parts de marché des principaux ERP en 2004 au niveau mondial. SAP dominait avec 40% des parts de marché.
Oracle qui avait racheté Peoplesoft détenait donc 22% des parts de marché.
Sage était bien placé en particulier avec une clientèle de PME.

Marché mondial des ERP(2009)

Quel est l'état de développement des ERP au Maroc ?


Au Maroc, les premiers grands projets ERP ont été initiés dès 1995. Des acteurs se sont installés sur le marché et des sociétés de services orientés ERP se sont développées et elles ont atteint un niveau de maturité et d'expérience. Des grandes entreprises publiques ont fait le pas en adoptant cette technologie, c’est le cas de l'OCP et l'ONE. D'autres organismes publics comme l'ONEP, l'ONT et le BRPM (Bureau de Recherches et de Participations Minières) affichent des ambitions sérieuses pour se doter d’ERP.

Quelles sont les perspectives de développement de cette technologie sur le marché local ?


Sur ce segment, le Maroc a quelques longueurs d'avance par rapport aux autres pays de la région. Les perspectives de développement sont orientées vers une capitalisation sur le marché local à travers l’élargissement des périmètres couverts pas les ERP au sein des entreprises, le changement de version ainsi que l’adaptation du contexte organisationnel et humain pour une meilleure utilisation de ces technologies. Parallèlement, les acteurs marocains s’intéressent de plus en plus à la région pour exporter leur savoir-faire.

Cependant, le développement des ERP est conditionné par la conjugaison des efforts de l’ensemble des intervenants de ce marché, ce qu’on pourra appeler "l'éco-système ERP". Concrètement, il faut avoir des éditeurs motivés et représentés au niveau local. En outre, les sociétés de service et de conseil doivent capitaliser et développer leur savoir-faire en fidélisant leurs compétences. Enfin, les clubs et les associations d'utilisateurs des progiciels ont intérêt à "mettre de la pression" sur les acteurs pour tirer le marché vers le haut.

Bilan de l’expérience marocaine
Selon les résultats d’une récente étude sur les ERP au Maroc, la majorité des projets installés jusqu’à présent ont enregistré des dérives en matière de délai et de budget. Les détails. Onze projets ERP sur quinze installés au Maroc ont connu des dérives en matière de délai et de budget. C’est ce que ressort d’une étude menée l’année dernière, par la filiale marocaine de l’ex-cabinet Andersen. Ces dérives sont la résultante de plusieurs facteurs qui ne sont pas liés à la qualité des ERP retenus par les entreprises. En premier lieu, l’absence d'une vision complète sur le périmètre du projet. En effet, en matière de choix d'ERP (licence et services), le processus de sélection au Maroc continue à être très fortement influencé par des considérations financières.

Ainsi, l’absence de vision sur l’ensemble des prestations à fournir dans de tels projets a pour conséquence de retenir les offres les moins chères (le moins disant) mais sur des périmètres non comparables. Lors de la mise en œuvre de ces solutions, les entreprises découvrent que certaines prestations importantes ne sont pas inscrites dans le contrat d’engagement du partenaire, comme la conduite du changement, la refonte des processus et de l'organisation, la gestion de projet et les développements spécifiques (transactions, interfaces, états, reporting, etc). C’est le cas aussi des clauses relatives à la formation des utilisateurs finaux et la préparation du démarrage et du support après le début de l’installation.

Ces travaux qui doivent faire l'objet d'une estimation et d'une négociation avec le partenaire entraînent une augmentation d’une manière significative le budget initial du projet (en moyenne de 50%). D’ailleurs, l’enquête menée par l’ex-cabinet Andersen montre que 60 % des projets ayant dérivé (délai et budget) ont été initialement estimés à moins de 10 millions de DH.

Sur la base de cette enquête, les rédacteurs de cette étude, préconise, entre autres, la nécessité d’implication poussée du top management dans la gestion du projet d’implantation de l’ERP au lieu de se contenter de confier cette responsabilité du seul directeur informatique.


Raisons et enjeux de la mise en place d'un ERP
La démarche de choix d'un ERP est adaptée à un contexte. Principalement, l'harmonisation et la modernisation des systèmes d'information de gestion pour répondre aux besoins d'évolution de l'organisation de l'entreprise.
Les contextes qui motivent les entreprises à intégrer un ERP dans leur système d'information sont extrêmement divers. Plusieurs raisons sont souvent à l'origine de ce choix :
• créer de la valeur : réduction de coûts, réduction du temps, amélioration de la productivité, de la qualité du service, de l'efficacité fonctionnelle, meilleure gestion des ressources, meilleure prise de décision.
. Il est issu d'un concepteur unique.
. Une modification sur un module provoque une mise à jour en temps réel des autres modules liés.
. Un ERP garantit l'unicité des informations, grâce à la centralisation des données dans  une base unique, accessible à tous les modules applicatifs.
. Un ERP facilite l'audit en cas de dysfonctionnement, permettant d'identifier facilement le ou les modules concernés, il est facile de retrouver et d'analyser l'origine de chaque information.
.Un ERP peut suffire à couvrir la totalité des besoins de l'entreprise en termes de système d'information (la nature modulaire de l'ERP permet également de l'implémenter  progressivement, module par module, selon les besoins).
il garantit l'unicité, la cohérence des informations qu'il contient puisqu'il n'a qu'une seule base de données au sens logique.
 Mais le choix d'un progiciel par rapport à un nouveau développement spécifique représente surtout une certaine sécurité et simplicité. L'entreprise voit aujourd'hui de nombreux avantages à adopter un progiciel. En effet, les logiciels spécifiques sont souvent générateurs de développements coûteux et risqués, d'un coût de maintenance élevé dans la mesure où la direction des systèmes d'information est seule face à une application, de coûts de développement comparables à celui d'un nouveau développement d'applications spécifiques lors d'inévitables évolutions. Sans compter l'obsolescence possible des matériels et logiciels de base qui les supportent et la perte de compétences sur cette application.
Dans les cas des progiciels, les maintenances et évolutions de produits, pour ce qui concerne les technologies ou les changements de réglementations, sont prises en charge par les éditeurs et les coûts sont repartis. L'entreprise n'est plus isolée et peut s'appuyer sur une communauté d'utilisateurs susceptibles de peser, plus ou moins sur les éditeurs de leurs progiciels.
Néanmoins, le principal frein à l'adoption d'un ERP est qu'il ne peut pas répondre intégralement aux spécifications fonctionnelles des utilisateurs et qu'il ne permet pas forcément le respect et la prise en compte de l'organisation de l'entreprise. Aucun éditeur ne présente de solutions immédiatement opérationnelles dans tous les environnements précis de ses clients.


Risques d'implantation d'un ERP
Aussi importants que soient les bénéfices potentiels associés à la mise en place d'un ERP en entreprise, l'élément risque demeure. La revue de presse CIO (la Gouvernance des Systèmes d'Information, 2010) rapporte que « 31% des entreprises ayant participé à une enquête sur l'implantation de solutions ERP indiquaient que leurs projets avaient dépassé leur budget, alors que 36% dépassaient leurs échéances ». C'est pourquoi la gestion du risque est importante dans ce type de projet. Quatre principaux risques majeurs sont identifiés pour l'implantation d'un ERP :

• Mauvaise qualité du système : la déficience d'un système est évaluée sur les critères suivants : fiabilité, efficacité, portabilité, convivialité, vérifiabilité et facilité de maintenance. La mauvaise qualité du progiciel peut mener à l'abandon du projet. Cette conséquence peut avoir des impacts relativement graves sur la santé financière de l'entreprise, sur la capacité de l'organisation à opérer, et sur la qualité des relations avec la clientèle.
• Dépassement du budget : le dépassement du budget correspond au fait que le projet a consommé davantage de ressources que prévues initialement. Cela peut entraîner l'abandon du projet.
• Dépassement de l'échéancier : le dépassement de l'échéancier correspond au fait que l'implantation d'un progiciel ERP a eu une durée plus grande que ce qui a été initialement prévue. Le non respect de l'échéancier peut avoir des impacts importants, surtout en présence de dates butoirs.
• Insatisfaction des utilisateurs : l'insatisfaction des utilisateurs a deux dimensions. Elle peut survenir en réaction au système ou en réaction au processus d'implantation. Dans le premier cas, cela est dû à une inadéquation entre les caractéristiques du système et les tâches que les utilisateurs ont à effectuer. Dans le deuxième cas, cela est dû au manque de participation des utilisateurs ou à l'ampleur du changement effectué durant l'implantation ; le changement engendré par le progiciel peut toucher plusieurs fonctions de l'entreprise selon le nombre de modules implantés et ainsi modifier radicalement les tâches des utilisateurs.
Progiciels spécialisés v.s ERP
Les  progiciels  spécialisés  sont  des  outils dédiés,  d'une part à un domaine fonctionnel spécifique et d'autre part à un type d'entreprise.
Choisir d'équiper une entreprise avec des progiciels spécialisés conduit, de fait, à un cloisonnement des différentes fonctions de l'entreprise.
Une conséquence immédiate est l'existence dans l'entreprise, d’une collection de systèmes d'information hétérogènes.
Les progiciels spécialisés ont actuellement l’avantage sur des niches comme les fonctions :

. De  gestion  des  entrepôts  (datawarehouse management).
. De la chaîne logistique (Supply Chain – SC).
. Des applications statistiques.
. De gestion de projets.
. De la connaissance et de l’influence des marchés.

L'approche proposée par les ERP's ou Progiciels de Gestion Intégrés, est radicalement différente de celle des  progiciels spécialisés.
Un ERP évite la création d'îlots applicatifs ayant chacun leurs propres règles de fonctionnement et leur référentiel.
En résumé :
Un progiciel spécialisé contribue à optimiser le bon fonctionnement de la fonction à laquelle il est dédié.
Remarque: progiciel spécialisé ⇒ niche
Chaque module d'un ERP est moins efficace qu'un progiciel spécialisé.
La véritable valeur ajoutée d'un ERP par rapport aux progiciels spécialisés réside dans le terme "intégration".